Deux semaines en Royal Enfield dans la vallée de Spiti – Inde
Ma femme et moi avons vécu une aventure incroyable dans cette région de l’Inde et ces deux semaines ont été de loin et jusqu’à présent les plus difficiles de notre vie. Pourquoi ? Parce que conduire des motos sur ces routes himalayennes n’est pas facile du tout !
Mais avant d’en dire trop, commençons par le début et par nos premières impressions sur l’Inde…
Comme pour la plupart des voyageurs, notre avion a atterri dans la capitale du pays : New Delhi. Et ce fut un premier choc !
Je pense que cette première image parle d’elle-même car elle rend bien compte de l’ambiance générale… Les rues du quartier musulman de Delhi sont un chaos total pour nos yeux d’européens !
Nous avons beaucoup voyagé en Asie et en Amérique du Sud, depuis plus de 7 ans maintenant, et même si nous avions vu des dizaines de reportages télévisés consacrés à l’Inde, des centaines de photos, et avons une expérience plutôt bonne du voyage… nous ne nous attendions pas à une telle image de Delhi ! Et ce que la photo ne montre pas, ce sont les 40°C et le bruit extrêmement fort de tous ces Tuk-Tuks qui klaxonnent chaque seconde ! Il y a tellement de monde que, parfois, il est très facile d’éprouver une sensation de malaise ou de claustrophobie ! Rendez-vous compte par vous-même…
Heureusement, nous étions accompagnés par une amie indienne, Aashna, et il y avait quelque chose de rassurant à avec quelqu’un qui vit ici. D’un point de vue culturel et historique, il était vraiment très pratique d’être « guidé » et d’aller à la rencontre du Delhi que nous n’aurions peut-être pas osé découvrir si nous avions été seuls. Elle nous a conduits dans les endroits incontournables de la capitale mais aussi dans des rues et des quartiers hors des sentiers battus. Elle nous a également emmenés dans de très bons restaurants et nous avons goûté bon nombre de plats excellents et totalement nouveaux pour nous…
D’un point de vue photographique, les opportunités de prendre des photos ne manquaient pas, mais je voulais être libre et vivre la ville sans mon appareil photo. J’ai juste pris des clichés quand je trouvais vraiment dommage de ne pas immortaliser un peu de ce que nous voyions et vivions… Comme cela par exemple:
Tout le monde dit que l’Inde est le pays des contrastes. Et après ces trois jours passés à Delhi, je ne peux qu’être d’accord avec cette affirmation ! La modernité côtoie le passé, la pauvreté la richesse… Tout le monde sait cela. Mais le vivre c’est autre chose. Une expérience tellement riche de sens…
Quant aux couleurs, tout le monde s’attend à en prendre plein les yeux avec de beaux contrastes et j’avais hâte de photographier cela… Et vraiment, je n’ai pas été déçu !
Quoi dire d’autre… si ce n’est que je n’ai également pas pu résister à l’idée de rendre compte un peu de la vie des Rickshaws, ces pousse-pousse omniprésents et si représentatifs de l’image que chacun peut avoir de l’Inde avant de venir ici…. La vie des conducteurs ne doit pas être facile à cause des efforts physiques que ces motos exigent, de la chaleur suffocante et de la poussière qu’ils respirent !
Enfin, je voulais saisir quelques portraits. Et j’ai adoré la variété de visages et de cultures qu’offre à elle seule cette ville. Tel ce musulman de la mosquée Jama Masjid:
Ou, au Minaret Qutb Minar, cette jeune hindoue magnifiée par la lumière dorée d’une fin d’après-midi :
Bon… Assez parlé de Delhi à présent. Pour tout dire, ces trois jours nous ont paru longs tellement nous étions épuisés après chaque journée ! Visiter cette capitale n’est vraiment pas de tout repos et nous étions heureux de passer à ce que nous étions venus chercher… l’Himalaya indien !
La vallée de Spiti
La destination que nous souhaitions explorer est une incroyable vallée reculée de l’Himalaya indien, dans l’état de l’Himachal Pradesh. Et honnêtement, quoi de mieux que l’emblématique Royal Enfield 350 Classic pour nous transporter dans cette aventure ? Cette belle moto a été spécialement construite pour affronter les terrains extrêmes de l’Himalaya. Incassable et très confortable sur les pistes, malgré son poids lourd, elle peut également supporter le manque d’oxygène en haute altitude et donc continuer à bien fonctionner !
Nous savions qu’il était facile de louer ce type de véhicule dans une ville du nom de Manali. Notre voyage a donc commencé dans un bus de nuit qui nous y conduisait au départ de Delhi. Et si je me souviens bien, il nous a fallu environ 13 heures pour y arriver…
Une fois installés dans un hôtel, nous avons consacré nos journées à trouver un bon garage louant des motos, à nous renseigner sur le prix de deux semaines de location et à rechercher tous les équipements de protection nécessaire à une expédition aussi « dangereuse ».
Nous demandions également des conseils à ceux qui avaient déjà pratiqué ces routes et qui connaissait bien leur état. Et ce qu’on nous en disait n’était pas rassurant du tout ! Apparemment, nous nous apprêtions à rouler sur l’une des routes les plus difficiles d’Inde, avec un grand nombre de rivières à traverser !
Mais après tous ces préparatifs, nous étions mentalement prêts à surmonter tous les obstacles auxquels nous aurions à faire face, dans l’espoir de vivre une incroyable aventure…
Notre premier défi : le passage du fameux col de Rohtang à 4000 mètres d’altitude. Le voyage a bien débuté, au cœur d’une nature verdoyante et belle, jusqu’à 3000 mètres. Et puis, les difficultés ont commencé. Il avait beaucoup plu la semaine précédente et la route était en très mauvais état, avec beaucoup de boue et de circulation. Le temps était aussi très brumeux.
Mais le pire pour nous était tous les camions qui étaient bloqués et ne pouvaient pas avancer. Avec une moto, nous pouvions les dépasser lentement, mais cela nous prenait beaucoup de temps et notre patience était mise à rude épreuve… En même temps, de nombreux bergers locaux marchaient sur la route avec leurs troupeaux. Cela fait partie du folklore !
Pour couronner le tout, j’ai crevé un pneu, le premier d’une longue série… Nous avons donc pu faire l’expérience de l’extrême gentillesse de motards indiens qui se sont naturellement arrêtés pour nous donner un coup de main.
Après une journée longue et fatigante, nous avons finalement trouvé un bel endroit pour camper. Et cette photo est la première chose que nous avons vue lorsque nous avons ouvert la tente, le lendemain matin…
Nous avons été émerveillés par la vision de ce berger, venu de nulle part, dans cette vallée illuminée par la douce lumière dorée du matin… Une vallée que nous allions devoir traverser le jour même. Tout le monde nous avait dit que cette journée serait la plus difficile de tout ce voyage en raison des conditions routières. On nous avait prévenus qu’il y aurait de nombreuses traversées de rivières, des gros rochers, pas d’asphalte, pas de station-service, le col de Kunzum à 4 600 mètres d’altitude… et que très peu de gens empruntaient cette route. Cela signifiait donc… aucune marge d’erreur !
Ayant rassemblé tout notre courage, nous avons commencé la journée avec l’espoir de réussir et une détermination sans faille !
Pendant le trajet, les risques de chute étaient si grands que je prenais rarement mon appareil photo avec moi. Il restait soigneusement emballé dans mon sac à dos. Mais lorsque nous avons rencontré de belles scènes, nous n’avons pas pu nous empêcher de nous arrêter pour les photographier. J’ai particulièrement aimé voir tous ces bergers sur la route avec leurs troupeaux de chèvres…
Ils étaient très gentils et toujours souriants à notre égard.
Pourtant on peut imaginer à quel point leur vie doit être dure dans cet environnement si rude, si haut et si sec… Les nuits doivent y être vraiment froides, surtout en hiver. D’ailleurs cette route est totalement impraticable et donc fermée pendant 6 mois de l’année à cause de la neige… Ce qui donne une bonne idée de la difficulté de vivre et d’élever des animaux dans cette région du monde !
Lorsque nous avons commencé l’ascension du Col Kunzum, nous nous sentions déjà heureux d’avoir relevé les principaux défis de la journée. Nous étions tous les deux extrêmement soulagés et une sensation de liberté a commencé à nous submerger ! Nous étions en train de vivre l’aventure dont nous rêvions !
Et quelle récompense que les paysages que nous avons découverts de l’autre côté du col ! Nous avons vu tellement de beauté ce jour-là et nous avions enfin atteint la vallée de Spiti ! Nous étions désormais certains de pouvoir surmonter tous les obstacles suivants…
La vallée de Spiti est connue pour abriter de nombreux monastères bouddhistes. C’est en fait l’une des principales raisons pour lesquelles nous sommes venus ici… Iza et moi-même aimons particulièrement l’atmosphère qui se dégagent de ces monastères dans ces hautes montagnes, la sérénité et la paix qui y règnent…
Le monastère de Key est le premier édifice impressionnant que nous ayons vu. Nous savions que nous nous en approchions lorsque nous conduisions, mais la première vue que nous en avons eue a été vraiment surprenante ! Nous avons dû nous arrêter pour le contempler longuement.
Si vous cherchez ce monastère dans google, vous y verrez beaucoup de photos prises sous le même angle, montrant tout le monastère au milieu de la vallée et entouré de hautes montagnes. J’ai donc essayé d’être un peu plus original. Je voulais me mettre au défi avec différentes compositions. Honnêtement, j’aime la façon dont je l’ai capturé et je suis heureux d’en montrer une facette différente de celle que l’on voit habituellement…
Le deuxième monastère le plus incroyable de cette vallée est certainement celui de Dhankar… Nous avons été encore plus heureux de l’atteindre à cause de la difficulté avec laquelle nous avons dû batailler avec nos motos. En effet, deux routes permettent d’y accéder et nous avons pris celle qui avait été détruite par des glissements de terrain. Nous avons dû passer au-dessus de nombreux blocs rocheux et faire très attention à ne pas glisser du côté droit, dans le vide… Nous étions complètement épuisés à notre arrivée et à nouveau, donc, très soulagés ! Mais comme toujours, nous avons été récompensés et le lieu est devenu magique lorsque le soleil a commencé à se coucher…
La vallée en fond ayant subi une impressionnante tempête de sable, l’atmosphère avait une tonalité vraiment dramatique…
Le lendemain matin, je me suis motivé pour me lever tôt afin de prendre encore quelques photos. Et je n’ai pas été déçu car le temps et la lumière avaient complètement changé !
La vallée de Spiti n’est pas seulement intéressante pour ses monastères, mais aussi pour ses villages isolés et élevés. Nous avons vraiment aimé Langza et Hikkim qui ne sont pas trop loin de Kaza, la « capitale » de la vallée. Situés au pied de montagnes très hautes et très impressionnantes, ils ressemblent à des villages tibétains. Regardez !
Même la route pour y arriver vaut le détour ! Les vues plongeantes sur la vallée de Spiti sont à couper le souffle !
Et on a vraiment l’impression d’être au Tibet ou au Népal!
Quant aux gens, ceux que nous avons rencontrés étaient très gentils et ouverts, enclins à parler ou à nous inviter chez eux pour le petit-déjeuner à l’image de cette femme qui nous a cuisiné du pain et des œufs sans rien attendre en retour…
Ou encore de cette vieille femme travaillant toujours aux champs malgré son âge et avec le sourire s’il vous plaît !
Très proche du village de Dhankar, la vallée des pins vaut également une excursion d’au moins une journée voire deux. Plus vous vous écartez de la vallée principale, plus les gens sont authentiques et gentils. Nous avons roulé tout le jour et sommes arrivés au village de Mud où la vie est restée inchangée depuis des siècles… Lorsque le soleil s’est couché, je suis allé dehors dans les champs pour voir s’il y avait quelque chose d’intéressant à photographier et c’est alors que… le ciel s’est littéralement embrasé !
Comme toujours, des personnes travaillaient dans leurs champs et ramassaient de l’herbe pour que leurs troupeaux puissent survivre au dur hiver. C’était parfait pour la photographie et j’étais content de ce que je prenais !
Les femmes coupaient et rassemblaient l’herbe en tas tandis que les hommes transportaient le chargement à leur domicile. J’aime particulièrement l’image suivante, car si vous la regardez en petit ou d’un peu loin, vous aurez probablement l’impression d’un grand arbre au centre. L’illusion est presque parfaite !
L’image suivante est pour moi celle dont je suis le plus fier depuis que j’ai commencé à prendre des photos… La lumière, la composition, l’instant, l’histoire… Tout me semble parfait ! Des moments comme celui-ci sont rares et éphémères et c’est ce qui les rend si intenses ! C’était aussi une véritable satisfaction personnelle, car j’ai pu capturer cette scène alors que j’étais assis sur ma moto avec mon casque, mes lunettes de soleil et mes gants. Tout s’est passé très vite et le fait de pouvoir saisir rapidement mon appareil photo et de modifier les paramètres / réglages pour capturer cette photo est un signe que je me suis amélioré au cours de l’année écoulée. Nous avions commencé tôt ce matin-là et nous avons été récompensés par ce moment si lumineux et vraiment inoubliable…
Après plus d’une semaine passée à découvrir la vallée de Spiti, nous avons décidé de reprendre notre route et de retourner à Manali par la vallée de Kinnaur. Cela nous permettrait de faire une boucle parfaite de 800 km environ. Pas beaucoup, me direz-vous, mais souvenez-vous que les routes sont généralement dans un état épouvantable et que parfois, nous ne parvenions même pas à parcourir 100 km en une journée ! C’est la raison pour laquelle nous avons pris le parti de rouler lentement, de prendre notre temps et de profiter autant que possible des endroits qui nous plaisaient.
Kalpa a été l’un de ces lieux agréables où nous avons eu envie de rester plus longtemps que prévu. C’est une petite ville typique au-dessus de Reckong Peo, avec des constructions en bois au centre et face à de gigantesques montagnes de plus de 6000 mètres !
Nous avions trouvé une excellente chambre d’hôtel, confortable, avec un balcon pour nous reposer de ces 10 premiers jours d’expédition. Tous les jours, nous avons profité de magnifiques couchers et levers de soleil en sirotant quelques bières accompagnées de crackers. Voyager, c’est aussi prendre du bon temps, se détendre. Un soir, le temps a pris des tonalités si dramatiques qu’il a fallu que je photographie…
A contrario, chaque matin, le temps était très clair et pur et les rayons du soleil dessinaient des formes, des trajectoires qui m’attiraient. Aussi, un matin, je me suis levé à l’aube et voici ce que j’ai capturé de notre balcon…
Nous avons finalement passé trois nuits à Kalpa, histoire de recharger complètement nos batteries ! La prochaine aventure nous réservait encore bien des surprises !
Après 8 heures de route et un arrêt pour régler un problème de batterie sur la moto d’Iza, nous recherchions un endroit beau et sûr pour camper. Nous étions proches de Rampur et nous avons vu sur la carte qu’il y avait une petite ville à proximité, dans les montagnes, appelée Nermand. Nous avons appris par la suite qu’il s’agissait du deuxième plus grand village d’Asie, un titre dont les habitants sont apparemment fiers… La nature environnante était magnifique et nous avons trouvé un endroit extraordinaire pour bivouaquer ! Nous avons garé les motos, tout emporté avec nous sur les lieux, monté la tente, gonflé les matelas, etc. Nous étions épuisés et nous pouvions enfin nous détendre et profiter du coucher de soleil. MAIS c’était sans compter sur l’arrivée d’un jeune gars de la région venu nous prévenir qu’il était « dangereux de rester là à cause des… léopards et des ours » ! Honnêtement, au début, nous étions sceptiques… Mais après avoir discuté avec lui, nous avons dû nous rendre à l’évidence qu’il ne mentait pas. Nous voyant dans l’embarras et fatigués, il nous a alors gentiment invités à camper chez lui. Nous avons été extrêmement bien reçus par sa famille. La femme sur les photos suivantes est sa mère. Elle nous a cuisiné quelque chose de vraiment bon et sain, seulement avec les légumes qui poussent dans leur jardin.
Nous avions d’ailleurs rarement vu quelqu’un qui souriait autant… Nous garderons toujours un excellent souvenir de cette nuit et de l’hospitalité des gens dans cette partie du monde !
Dernière partie de cet article sur ces deux semaines de périple à moto !
Deux jours avant notre retour à Manali, nous nous sommes arrêtés près d’un très petit village en bois que nous avons vu au bord de la route, juste derrière le col de Jalori. La région était si calme, si verte et cela nous faisait tellement de bien de nous retrouver dans un tel environnement après l’aridité des montagnes himalayennes ! Nous avons apprécié un très bon repas pour le déjeuner puis nous nous sommes reposés au soleil… etc. Et comme d’habitude, quand le soleil a commencé à se coucher dans le ciel, j’étais fin prêt à explorer un peu les environs. Je suis donc allé au village avec mon appareil photo et les personnes que j’ai rencontrées étaient vraiment gentilles et disposées à se faire photographier ! Alors bien sûr, j’en ai profité !
Tel un leitmotiv lors de ce voyage, les habitants coupaient et ramassaient l’herbe qu’ils rapportaient dans leurs maisons. Mais ici, les personnes âgées ne semblaient pas travailler, à l’image de cette belle femme ci-dessous…
Je suis restée un peu plus longtemps avec une jeune femme en particulier car elle appréciait vraiment d’être photographiée ! Elle souriait tout le temps et voulait aussi voir les photos que je prenais d’elle, ce qui m’a fait plaisir !
À la fin, sa fille est venue jouer. Alors elle m’a demandé de prendre également des photos d’elles deux. Ce fut un moment drôle et agréable, magnifié par cette superbe lumière de fin d’après-midi…
Fin de ce premier article sur l’Inde !
J’écrirai prochainement sur la région du Ladakh où nous avons également voyagé en moto. Si vous aimez ce que nous faisons, partagez-le avec vos amis et votre famille. Et si vous avez des questions sur cette région du monde, n’hésitez pas à nous contacter ou à nous écrire dans la section commentaire ci-dessous !
Photos à couper le souffle, quel voyage extra – ordinaire, bravo à vous !
Un très grand merci Pascale! Heureux que vous ayez pris le temps de lire l’article et que vous l’ayez aimé!
Bonjour,
Je reviens juste de la vallée de Spiti que j’ai silloné en Royal Enfield Himalayan…Je partage complètement votre vision de cette merveilleuse région isolée du monde 6 mois de l’année. J’ai une longue expérience de la moto et j’avoue que ça m’a bien été utile sur ces chemins aventureux.
J’ai parcouru plusieurs régions de l’Inde mais j’avoue que cette vallée m’a particulièrement marquée de part le contact avec les habitants et les motards indiens que j’ai rencontré.
J’étais accompagné d’un ami motard et d’un ami chauffeur indien qui nous a bien guidé surtout au village de Mudh où la sensation d’isolement était la plus forte.
Merci à vous pour votre carnet de voyage agrémenté de splendides photos car je suis moi-même passionné de photographie.
Merci pour votre merveilleux témoignage et photos d’une région que j”ai sillonnée il y a 40 ans. Que de changements… à l’époque pas encore de chambres… ni de quoi s’approvisionner, nuits à la belle étoile et nourriture lyophilisée dans nos sacs à dos …et puis thé salé au beurre rance et sampa. A Manali, suprême bonheur: du jus de pomme, un magnifique bain municipal avec eau de source chaude, un bel habit de rechange confectionné en 2h, un diner simple mais merveilleux après un mois de marche de thé et de sampa. C’était un voyage éprouvant physiquement mais très paisible avec de merveilleuses rencontres avec des gens qui ne parlaient pas notre langue mais qui avaient la générosité et le cœur à communiquer. Merci encore de me faire revivre des souvenirs et de les rendre vivants différemment à travers votre expérience.
Bonsoir Elizabeth. Un très grand merci pour votre message et l’intérêt que vous avez porté à notre aventure!
Il y a quarante ans… Incroyable! Qu’est-ce que j’aurais aimé voir cette région à cette époque. Les choses ont effectivement dû bien changer.
Je suis content en tout cas que cet article ait ravivé tous ces beaux souvenirs pour vous.
Merci d’avoir partagé votre expérience à vous!
Bonjour, merci pour ce superbe reportage. Nous envisageons d effectuer ce voyage en royal enfield (moi, mon epouse et mon fils) en été 2023 . avez vous vous emmené une tente ? Est ce facile de trouver un logement pour la nuit ? Quel materiel photo aviez vous ? si vous avez des conseils , on est preneur . Merci et félicitations !!