Durant tout le mois de novembre 2018, Iza et moi avons voyagé en Équateur. Nous y sommes allés pour deux raisons principales. D’une part, nous devions, pendant dix jours, y accompagner et guider un groupe de Polonais. D’autre part, nous voulions voyager par nous-mêmes et en savoir plus sur ce pays intéressant. Iza avait déjà eu l’occasion de s’y rendre une fois avec des touristes, mais pour moi, c’était une première !
Bien évidemment, l’Équateur est réputé pour les îles Galapagos et leur faune étonnante. Beaucoup de gens le connaissent aussi pour ses volcans. En fait, la plupart des voyageurs que nous avons rencontrés au cours de notre voyage étaient des grimpeurs, randonneurs ou alpinistes… Donc après le Pérou, la Bolivie, la Colombie, et tous les autres pays d’Amérique du Sud que nous avons eu la chance de parcourir, je n’étais pas si excité d’aller en Equateur. Je pensais que cela ressemblerait beaucoup à ce que j’avais déjà vu. Et si j’aime voyager pour découvrir des paysages nouveaux et incroyables, j’aime aussi voyager pour rencontrer des gens traditionnels qui vivent encore de manière traditionnelle. Or, je n’avais jamais entendu parler de l’Équateur comme étant un pays intéressant pour sa culture, ses habitants et tous les autochtones qui y vivent encore. Et c’est bien dommage… Parce que c’est ce qui nous a le plus surpris lors de notre arrivée : combien les gens peuvent être gentils, accueillants et typiques !
Nous avons donc rapidement décidé de quitter Quito, la capitale, pour aller à la rencontre de ces personnes, et avons tout de suite pensé au marché d’Otavalo situé à deux heures de Quito en bus local. Si je ne me trompe pas, ce dernier n’a lieu que le samedi et est relativement célèbre pour tous les autochtones qui viennent y faire leurs courses une fois par semaine.
Nous nous y sommes donc rendus… et nous n’avons pas du tout été déçus ! Voici quelques-uns des habitants que nous avons croisés dans ses allées :
Même s’il pleuvait, les gens continuaient leurs courses comme si de rien n’était…
L’endroit lui-même était idéal pour faire de la photographie de rue car les murs étaient recouverts de graffitis et de street art !
Nous avons particulièrement aimé voir les visages ridés, parcheminés par le temps et la dureté du travail… Nous avons également aimé leurs vêtements typiques et le collier en or que chaque femme porte autour du cou. Certains d’entre eux étaient très gentils et nous ont offert leurs beaux sourires et accordé de petites discussions…
Après avoir flâné un bon moment dans ce magnifique marché, nous voulions trouver un endroit dans les environs pour passer la nuit. Mais l’idée de séjourner en ville, dans un hôtel quelconque, ne nous tentait pas du tout. Nous avions envie de quelque chose de différent… de plus intéressant… Nous avons donc discuté avec des locaux qui nous ont dit que la campagne était vraiment très belle et que, près de Cotacachi, dans un petit village appelé “Lomawasi”, des personnes proposaient des hébergements à domicile.
Y aller n’a pas été compliqué. Nous avons pris un bus local d’Otavalo à Cotacachi puis un taxi pour rejoindre ce petit village de campagne. Mais il faisait déjà noir quand nous sommes arrivés. Difficile dans ces conditions de voir quelles maisons proposaient d’accueillir des voyageurs. Il n’y avait pas d’électricité du tout… Cependant, nous en avons rapidement trouvé une où nous avons demandé s’il était possible de rester une nuit. Une charmante jeune femme nous a accueillis et c’est ainsi que nous avons donc trouvé le petit nid d’amour que nous cherchions.
Ce que nous avons aimé de cette expérience, c’était d’arriver quelque part dans l’obscurité totale. Nous n’avions donc aucune idée de ce à quoi ressemblaient les environs ni la population, à l’exception de la jeune femme qui nous hébergeait. Comme il était tard, nous sommes allés nous coucher très vite… Nous avons donc particulièrement apprécié de découvrir, à notre réveil, ce lieu où nous étions et qui vivait dans cette maison…
La femme, à droite, est la première personne que nous avons vue ce matin-là. Nous nous sommes demandés qui elle était, avec l’espoir de faire sa connaissance un peu plus tard.
On nous a appelés pour le petit-déjeuner et, soudainement, cette femme est entrée dans la cuisine pour le prendre avec nous. Alors nous avons entamé une conversation et elle avait l’air tout à fait disposée à parler.
Elle s’appelle Mercedes. Son espagnol n’était pas parfait mais suffisamment bon pour avoir une conversation. Sa langue maternelle est en fait le « quichua », langue principalement parlée en Équateur et très proche du quechua. Ce qui nous a surpris, c’est qu’elle était vraiment disposée à nous raconter son histoire. Elle parlait beaucoup, partageait son expérience, son passé, évoquait la façon dont les choses avaient changé au fil du temps… etc. Elle était tellement intéressante !
Puis elle a proposé de nous faire découvrir la campagne. Nous sommes donc allés ensemble pour une longue matinée de marche dans les montagnes environnantes, à travers les champs de haricots et de pommes de terre… et nous avons eu une conversation passionnante. Elle ne craignait pas non plus d’être photographiée ; je vous laisse imaginer ma joie !
Autour de nous, la nature était vraiment magnifique et une belle brume matinale donnait une atmosphère particulière aux paysages. Mercedes, dans cet environnement, semblait venir d’un autre temps…
Ce qui était surprenant chez elle, c’est qu’elle ne souriait jamais. Le contraste entre son extrême gentillesse et son visage inexpressif, impassible, est assez difficile à expliquer. Nous avons appris que ses parents avaient refusé de l’envoyer à l’école et que, dès son plus jeune âge, elle travaillait dans les champs. « La vie était dure avant » nous a-t-elle dit. Pendant tout le temps où nous marchions, elle portait un arbre sur son épaule, destiné à réparer quelque chose dans la maison. Nous lui avons bien entendu proposer de le porter à sa place car il semblait peser lourd. Mais il n’en était pas question pour elle ! Et pendant plus d’une heure, sans jamais cesser de porter son arbre, elle nous a fièrement montré la beauté de l’endroit où elle vit…
Sa force était impressionnante… Tout en continuant à nous faire découvrir les environs, elle a poursuivi son histoire. Son père n’était pas gentil. Il battait sa femme et avait envoyé ses deux fils à l’école, pas sa fille… Alors à 23 ans, elle a décidé d’aller elle-même à l’école. Elle a suivi des cours du soir pour apprendre à compter, à lire et à parler espagnol. Cela l’a énormément aidée. Surtout maintenant qu’ils accueillent quelques voyageurs pour gagner un peu plus d’argent… Une fois, elle a dû se rendre à Quito pour travailler, mais elle a détesté cela. Elle n’y est pas restée longtemps, préférant sa vie dans cette belle campagne, même si le travail y était plus dur.
Son histoire nous a émus. Nous lui étions très reconnaissants d’avoir partagé tout cela avec nous. Mais il était déjà temps de partir car nous devions revenir à Quito dans la soirée.
Cependant, avant de rentrer, nous avions envie d’explorer un peu plus cette campagne et Mercedes nous avait parlé d’un magnifique lagon nommé « Cuichocha ». C’était tout près de chez elle et cela a de nouveau été facile d’y aller. Nous avons pris un taxi depuis son village et 20 minutes plus tard, nous avons atteint ce lagon. Mais comme nous avons mis du temps à trouver un taxi, cela nous a permis d’approcher un peu la vie du village…
Ce détour jusqu’au lagon valait vraiment la peine et cela nous a permis de nous faire une meilleure idée de l’endroit où Mercedes a vécu toute sa vie…
Notre prochaine destination était le très célèbre cratère Quilotoa. Généralement, quand un endroit est « célèbre », je ne me sens pas très enthousiaste pour y aller. Néanmoins, je gardais l’espoir que quelque chose d’intéressant pourrait survenir. Et justement, de manière tout à fait inattendue, une halte sur le trajet s’est révélée très intéressante…
Nous nous sommes arrêtés dans un tout petit village pour aller aux toilettes et beaucoup de gens étaient là, prêts à manger un cochon d’Inde pour le déjeuner ! Comme vous le savez peut-être, le cobaye est consommé dans de nombreux pays andins et est souvent servi pour des occasions spéciales. Mais cette fois-ci, une femme cuisinait sur la route près d’une école et vendait sa cuisine à beaucoup de gens. Nous avons particulièrement aimé parler aux enfants qui faisaient une pause entre les cours.
Ils étaient habillés de manière très traditionnelle. Et assez timides. Mais après quelques instants avec eux, ils se sont habitués à notre présence. Le brouillard enveloppait les montagnes et encore une fois, cela créait une atmosphère très spéciale…
Mais il était temps de partir et de poursuivre notre route vers le volcan. A notre arrivée, nous avions prévu de faire environ 5 heures de marche autour du cratère, à une altitude moyenne de 3 900 mètres. C’est ce que nous avons fait. Le paysage était extraordinaire !
La randonnée n’était pas très difficile et la vue changeait constamment. Surtout à cause du temps, des nuages qui se déplaçaient beaucoup et rapidement. Nous étions presque seuls. Et nous avons rencontré quelqu’un sur le chemin…
De loin, j’ai cru que c’était une touriste à cause de sa veste de marque « The North Face ». Mais ensuite, j’ai remarqué le chapeau et quand je me suis approché, j’ai été surpris de voir que c’était une bergère avec une douzaine de moutons. Je ne m’attendais pas à la voir là, sur la crête de ce cratère. Je lui ai donc demandé d’où elle venait et si elle venait souvent ici. Elle a dit « Bien sûr ! C’est un endroit parfait pour s’occuper du troupeau ». J’étais aussi curieux de savoir ce qu’elle pensait du paysage qui pour nous était incroyable ! Elle m’a répondu : « Eh bien… c’est juste un lac. Non ? » Il est toujours intéressant de voir comment les gens s’habituent à leur environnement, n’est-ce pas ?
Quoi qu’il en soit, après 5 heures de marche autour de ce cratère, nous sommes finalement revenus à la petite ville d’où nous étions partis. Le temps était vraiment brumeux désormais ! Et il faisait presque nuit. Mais j’ai adoré cette atmosphère et la vie n’avait pas quitté les rues. Les scènes auxquelles j’assistais semblaient tout droit sorties d’un film. Cela paraissait presque irréel. Les habitants s’adonnaient juste à leurs activités habituelles et c’était intéressant à regarder…
A la fin de la journée, alors que j’étais déjà dans le bus, j’ai vu un petit enfant à travers la fenêtre. Il semblait très timide. Il se cachait derrière une fille, probablement sa sœur, mais me regardait souvent. Il était aussi habillé de façon traditionnelle, comme tous les enfants que nous avions rencontrés jusqu’à présent…
Nous avons passé un très bon moment autour de ce cratère et nous étions heureux de la façon dont notre voyage se déroulait jusqu’à présent. Ce pays a vraiment beaucoup de trésors à offrir et nous étions désormais impatients d’en découvrir plus !
Prochain arrêt : le Parc National Cotopaxi. Nous ne souhaitions pas escalader le volcan, mais seulement voir à quoi il ressemblait et randonner dans ses environs pour profiter de la magnifique nature de ce pays. Une fois sur place, la première chose que nous avons voulu faire était de nous rendre au refuge, à 4850 mètres d’altitude. La randonnée était assez facile et l’atmosphère à nouveau spéciale. Nous pouvons sans conteste dire que les nuages, le brouillard et la brume ont été omniprésents durant notre voyage et personnellement, j’ai adoré cela ! Cela donne vraiment un aspect cinématographique aux paysages, aux situations…
À la fin de la journée, le temps s’était amélioré et nous avons pu voir pour la première fois le volcan Rumiñahui que nous envisagions de gravir le lendemain. Ce volcan possède trois pics et celui du centre, à une altitude de 4650 mètres, est le sommet le plus facile à gravir. Notre projet était de partir le matin et d’atteindre le sommet après 4 ou 5 heures de marche.
Donc, comme prévu, nous avons commencé l’ascension du sommet intermédiaire le matin.
Et comme d’habitude, le temps était très nuageux et brumeux. Cette fois-ci, je m’attendais à ce que ces conditions météorologiques soient très intéressantes pour faire de la photographie au sommet. Mon excitation était si forte que je voulais arriver en haut le plus rapidement possible. Encore une fois, la montée n’était pas très difficile, juste un peu raide à la fin.
Malheureusement, le sommet était complètement dans le brouillard, sans aucun point de vue. Après avoir patienté longtemps dans l’espoir d’une amélioration, Iza voulait descendre, mais j’avais l’intuition que les nuages ne s’attarderaient pas et finiraient par se dissiper. Et j’avais raison ! Nous avons été récompensés par une vue incroyable sur la crête et le premier sommet du Rumiñahui !
Les nuages ressemblaient à de la fumée sortant du cratère… C’était vraiment impressionnant ! Cela dit, alors que cette crête offre normalement une vue extraordinaire sur le Cotopaxi, ce n’était de toute évidence pas le cas ce jour-là. Nous espérions pourtant bien le voir, au moins une fois… En réalité, il nous fallait juste attendre le lendemain matin pour admirer à notre réveil un magnifique lever de soleil sur le Cotopaxi !
Quel spectacle matinal ! Vraiment spectaculaire ! Nous avions bien fait de nous lever tôt ce matin-là… En voilà une bonne occasion de piloter le drone et de voir cela de beaucoup plus haut…
C’était magique ! C’était déjà notre troisième et dernier jour au parc national Cotopaxi. Nous sommes donc allés faire une petite randonnée, pas trop longue, au cours de laquelle nous avons été très heureux de découvrir la faune !
L’heure était venue de partir. Non loin du parc national du Cotopaxi, il y a la ville de Baños qui est très basse en altitude. Le changement d’environnement a vraiment été brutal, car nous arrivions de 4000 mètres avec un temps relativement froid. Baños est célèbre pour ses nombreuses cascades et la pratique qu’elle propose de certains sports extrêmes comme le rafting, le canyoning ou les grandes balançoires qui vous mènent haut dans les airs ! L’autre caractéristique de cette ville est qu’elle se trouve près d’un grand volcan qui était très actif il n’y a pas si longtemps, le Tungurahua ! C’est un beau stratovolcan de forme conique, et je rêve de le gravir une prochaine fois !
La principale attraction de Baños est une grande cascade, le Pailon del Diablo.
Elle se trouve dans une zone protégée et de nombreux escaliers ont été construits pour profiter de la nature alentour. Cela me plaisait mais je n’étais pas très impressionné ; et il y avait beaucoup trop de touristes.
J’ai préféré regarder autour de moi pour trouver des choses plus intéressantes à photographier. Et là encore, sur mon chemin, j’ai croisé beaucoup de belles personnes, traditionnelles, que j’ai adoré prendre en photo.
Ma préférée est cette femme qui fabriquait à la main des bracelets et des couvertures pour les touristes.
Nous étions désormais très impatients de rejoindre la côte Pacifique, mais auparavant nous devions nous arrêter dans une très belle ville coloniale, Cuenca. C’est probablement la plus belle ville de l’Équateur et c’est sans nul doute celle où nous choisirions de vivre si nous devions travailler dans ce pays. Le temps et les températures y sont vraiment agréables et l’altitude n’est pas très élevée. C’est comme à Arequipa, au Pérou, où nous vivons depuis plusieurs années.
À trente kilomètres de la ville, se trouve le Parc National de Cajas. Nous voulions y jeter un coup d’œil. Il est beaucoup plus haut que la ville et le sommet le plus élevé est à 4450 mètres. C’est un endroit très humide avec plus de 270 lacs et lagunes ! C’est énorme. Nous avons pu en découvrir une petite partie, mais cela en valait la peine.
Notre dernière étape sur la route menant à la côte était Alausi, une très jolie petite ville où les trains existent encore. C’était un endroit parfait pour la photographie de rue et là encore, nous avons croisé plusieurs personnes très traditionnelles.
Nous sommes finalement arrivés à Guayaquil où nous avons retrouvé la chaleur et l’océan Pacifique. Quel changement après tant de temps passé dans les Andes équatoriennes ! Notre voyage arrivait presque à son terme, nous voulions donc trouver un endroit le long de la côte pour nous reposer un peu durant cette dernière semaine. Mais nous avons d’abord entrepris de faire le tour de la ville et sommes allés dans le quartier « Las Peñas ». En fait, nous ne savions pas si l’endroit était sûr ou non mais il nous paraissait si joli vu de loin. Nous pouvions apercevoir une multitude de maisons coloniales colorées construites sur une colline… Comme vous le verrez, cela valait vraiment la peine d’y aller !
Pour moi, cette vue était la concrétisation parfaite de l’image que je me faisais de l’Amérique du Sud, avant de voyager sur ce continent. J’en avais le souffle coupé tant les couleurs étaient belles, vives, et l’architecture harmonieuse…
Ensuite, nous sommes allés dans un parc réputé de la ville afin de voir, pour la première fois en Équateur, les célèbres iguanes ! Tout le monde sait que sur les îles Galapagos, il y en a des centaines voire des milliers sur les plages. Mais à Guayaquil, vous pouvez trouver un parc où ils évoluent en liberté et c’est plutôt cool en fait. Vous devez juste faire un peu attention, car ils grimpent sur les arbres et, de là, pissent et font caca, tout simplement ! Donc, si vous marchez juste en dessous d’eux, vous savez ce qui risque de vous arriver…
Bon, la raison pour laquelle nous voulions venir sur la côte du Pacifique était de trouver un endroit calme pour nous détendre pendant les derniers jours de notre voyage. Nous voulions aussi avoir un aperçu de la culture océanique pour la comparer à celle des Andes et aller sur une île moins chère que les Galapagos. Nous avions entendu parler de « Isla de la Plata ». Facile d’accès en bateau et peu chère, elle est également connue pour être « les Galapagos des pauvres »… Malheureusement, vous ne pouvez pas approcher toute la faune des Galapagos, mais au moins quelques oiseaux vraiment amusants à voir. Nous avons donc pris un bus pour la petite ville de Puerto Lopez et avons commencé nos recherches pour trouver un endroit agréable et confortable…
Nous avons enfin trouvé un nid d’amour incroyable pour nous. Qui plus est bon marché car c’était la basse saison. Nous avions un appartement entier pour nous seuls, avec une grande terrasse en bois et une vue sur la mer. Juste parfait ! Et depuis la terrasse, chaque matin, nous pouvions apercevoir, sur la plage, une immense colonie d’oiseaux tourner autour d’un bateau. Nous devions donc aller voir d’un peu plus près ce qui se passait là-bas…
Chaque matin, des pêcheurs travaillaient sur la plage pour transporter tous les poissons de leur bateau dans un camion garé un peu plus loin. Et cela pour le plus grand bonheur de centaines de frégates et de pélicans ! Chaque fois qu’un homme marchait avec un panier rempli de poissons, des oiseaux réussissaient à en attraper ! C’était incroyable d’être là, d’assister de si près au spectacle de ces oiseaux et de ces Équatoriens luttant et se précipitant, les uns pour se nourrir, les autres pour ne pas trop perdre de leur pêche.
Tandis que certains hommes portaient les paniers, d’autres faisaient de leur mieux pour maintenir le bateau dans sa position. Ce dernier bougeait beaucoup avec les vagues et revenait facilement à la mer. C’était un travail vraiment physique.
Ce que j’ai le plus aimé dans cette situation, c’était son potentiel photographique. Je savais que la composition était vraiment importante pour obtenir le meilleur cliché. J’ai donc expérimenté plusieurs choses, de nombreux angles et différentes vitesses d’obturation… J’attendais le moment idéal pour la prise de vue ! Et je pense avoir obtenu la photo que j’espérais saisir…
Même les chiens semblaient attendre qu’un poisson tombe du le panier.
C’était un vrai spectacle et nous sommes revenus plusieurs matins juste pour le revoir. C’était très différent de tout ce que nous avions vu jusqu’à présent en Equateur.
Il nous restait une dernière chose que nous rêvions de découvrir avant notre départ : les fous à pattes bleues.
Nous avons donc fait une excursion d’une journée complète à Isla de la Plata que nous avons atteinte en à peine une heure et demie de bateau. Ces oiseaux étaient tellement beaux et si drôles à regarder ! Iza et moi en sommes tombés amoureux ! C’était vraiment une façon idéale de terminer notre voyage en Équateur…
Ils peuvent tour à tour être très mignons… Mais aussi en colère !
Parfois, ils paraissent effrayés ou sont juste drôles.
Mais les plus mignons sont à coup sûr les bébés…
Voici venue la fin de ce long article ! Nous espérons que cela vous a plu et que vous avez pu voyager à travers nos images.
Et même si vous n’avez pas lu toute l’histoire, mais seulement regardé les photos, ce n’est pas un problème ! Elles parlent d’elles-mêmes et rendent à elles seules compte des richesses de ce pays et des gens qui y vivent. Nous espérons seulement que vous appréciez notre travail car nous avons vraiment à cœur de vous faire découvrir et partager les fabuleux moments et les merveilleuses rencontres que nous vivons.
C’est pourquoi, si vous aimez ce que nous faisons et que vous voulez voir plus d’articles de ce genre, nous aimerions beaucoup que vous le partagiez avec vos amis et sur tous les réseaux sociaux que vous utilisez. Cela nous aiderait beaucoup et nous rendrait vraiment heureux !
Merci pour votre bel article ! 🙂 je suis allée en Équateur il y a deux ans 2 semaines et votre article reflète vraiment mon ressenti sur le pays ! J’y retourne la semaine prochaine pr 5 semaines avec mon compagnon pr clôturer nos 8 mois de voyage et à la lecture de votre article j’ai encore plus hâte ! Vos photos sont très belles également ! Bonne continuation à vous ! 🙂
Je vous remercie beaucoup pour votre commentaire! Cela fait plaisir d’avoir des retours de voyageurs sur ce pays. Un pays étonnant, effectivement! J’espère que vous clôturerez ce long voyage en beauté et que l’Equateur vous réservera à nouveau des surprises! Bonne continuation. Et merci pour votre compliment à propos de mes photos 🙂
Article très intéressant. Très belles photos. Bravos.
Un grand merci Isabelle! Merci d’avoir pris le temps de le lire 🙂
Hello Nicolas et Iza,
Superbes photos! Celles des bateaux pêcheurs sont vraiment mes préférées!
Petite question : organisez-vous encore des voyages en équateur?
Amitiés,
Cousine Béatrice (Castermans)